Les quatre articles rassemblés dans ce numéro s’intéressent à la communication politique en Europe et, pour deux d’entre eux, à celle de l’Union européenne. Le trajet ambitieux et passionnant que dessine cet ensemble nous conduira de Bruxelles à Paris en passant par Strasbourg et Berlin. La question du discours, de ses fonctions et de l’adhésion qu’il est censé porter, y tient une place cruciale. Nous verrons pourquoi corps et mots, raison et émotions, compétences techniques et stratégies rhétoriques, temps long et temps court, doivent être pensés de concert. L’efficacité de la parole est à ce prix, comme celle du projet dont elle est le support.
Loïc Nicolas est chercheur en argumentation et spécialiste du discours politique. Membre du laboratoire PROTAGORAS de l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales (IHECS), son dernier livre Discours et Liberté. Contribution à l’histoire politique de la rhétorique est paru en 2016 chez Classiques Garnier, Paris.
Evoléna de Wilde d’Estmael est fraîchement diplômée d’un master en communication de l’Université catholique de Louvain. Elle s’est spécialisée en études européennes
Fanny Van Muylder achève son master en journalisme à l’IHECS et à l’Université catholique de Louvain. Elle souhaite se spécialiser en analyse de la construction européenne.
Ruben Hamburger a suivi le même cursus que F. Van Muylder.Après un stage au quotidien israélien Haaretz, il s’apprête à poursuivre des études en développement durable à l’Université de Maastricht.
Guillaume Mercier se consacre aux affaires européennes. Bientôt titulaire d’un master en journalisme européen et international de l’IHECS, il va rejoindre le Collège d’Europe à Natolin (Varsovie, Pologne).
Geoffroy Mareschal est diplômé en communication politique et sociale de l’Université Paris I – Panthéon-Sorbonne et titulaire d’un master en droit de l’Université catholique de Louvain.
- Page 1. Préface
- Page 9. La communication européenne prise aux mots
- Page 29. De l’absence d’émotion en rhétorique politique
- Page 41. L’AfD : maître de l’ambiguïté
- Page 51. Emmanuel Macron et la (re-)sacralisation de la fonction présidentielle